« SINGA…POUR le plus grand plaisir des Rotariens présents à cette Convention »

Grâce à un voyage de qualité proposé par Delphine ( Ex Gouverneur ) de l’agence Via Nostra, nous avons pu en admirer beaucoup de facettes, en déambulant au pied de gratte-ciels et dans des rues bordées de maisons baroques chinoises, indiennes ou malaises colorées, jouxtant des pubs conviviaux.

Sans parler des shopshouses de style Paranakan et des orchidées d’un coloris de  rare  intensité dans garden bay  pour marquer définitivement  les esprits.

Merci Delphine pour ces belles découvertes qui resteront gravées, en nous, pour l'éternité.

A signaler aussi une ambiance bigarrée et consensuelle, résultant du mélange d’une population multiculturelle qui évolue en toute sécurité et qui se montre agréable à côtoyer.

Et le Merlion, symbole de Singapour, mi lion et poisson que l’on peut admirer à l’embouchure du fleuve Singapour sur Marina bay.

Et la Convention Internationale me direz-vous ?

Elle a eu lieu dans le complexe hôtelier et commercial de luxe du Marina Bay Sands, celui la même,  qui dispose de la piscine la plus longue du monde ( 150 mètres ) et qui met la ville à nos pieds, du haut de son 56ème  étage.

C’est ainsi que les Rotariens ont pu prendre de la hauteur pour parler de Paix et d’Espoir dans le monde.

14 000 personnes auraient participé à ces échanges fructueux, ce qui ne constitue pas une affluence record, mais la pandémie a certainement contribué à limiter les longs déplacements de ces voyageurs, qui sont prêts à servir leur idéal à  l’autre bout du monde.

J’ose espérer cependant que les virus, qui sont des dictateurs, ne vont pas nous condamner à une vie de zombie, gagnée par la méfiance, l’égoïsme, le repli et le sacrifice sur l’autel de l’hygiénisme.

 

 

 

A La Tribune, dans un one-man-show de qualité, le Président MacInally a commenté son année, en rappelant la richesse des relations et des échanges dont il a été témoin et qui honorent le Rotary.

Il a souligné qu’il avait été comblé, par l’accueil qui lui avait été  réservé  et les actions qui avaient été entreprises notamment sur le plan du bien être et de la santé mentale.

Il souhaite avoir réussi  à « créer de l’espoir » autour de lui, grâce  au concours de tous les Rotariens qui ont œuvré sans relâche.

Une année vraiment exceptionnelle a t’il ajouté avec des trémolos dans la voix, et entouré par toute sa famille vibrant à l’unisson de ses propos.

Il a ensuite présenté Stephanie Urchick, qui sera Présidente du Rotary International le 1er juillet prochain et qui est membre du Rotary Club McMurray en Pennsylvanie.

Son vœu, à elle, est de faire progresser le Plan d’action pour augmenter l’effectif.

Les Clubs doivent être attractifs, voire même irrésistibles.

Ils doivent croire, diffuser et célébrer la magie du Rotary.

Même si l’éradication de la polio et la construction d’une paix durable ne se feront  pas d’un coup de baguette.

Puis est apparu sur la scène, le Gouverneur nommé Mario César Martins de Camargo venant du Brésil.

Actuellement consultant auprès de l’industrie de l’imprimerie, il a été Président de plusieurs associations professionnelles notamment d’art graphique.

Le Rotary est de son point de vue  confronté à une forte concurrence pour attirer de nouveaux membres et il est nécessaire de « rajeunir » la marque.

Mais il nous en dira davantage… un peu plus tard.

Nous signalerons enfin l’intervention de Graca Machel, la dernière épouse de Nelson Mandela (1998 - 2013) et veuve de l’ancien Président du Mozambique.

Avec émotion et beaucoup d’humilité elle a raconté, sous forme d’entretien, son combat pour de grandes causes humanitaires et pour les droits des femmes et des enfants.

Une lutte acharnée de tous les instants, pour éviter toute forme de discrimination et d’exclusion.

Une bataille chère aussi à tous les Rotariens…

Elle a reçu, à juste titre,  la médaille d’or de l’OMS, la plus haute distinction accordée dans ce domaine.

Et pour terminer, une mention très spéciale pour Heather MacInally qui a interprété, de manière magistrale, et avec beaucoup de talent, des airs connus qui ont fait le ravissement de tous.

Nous nous sommes alors séparés  sur une note d’optimisme, car le Rotary a démontré qu’il était bien vivant et prêt à relever de nouveaux défis dans un monde extrêmement mouvant et titubant,  et sur lequel nous devons quand même agir en remettant sans arrêt l’ouvrage sur le métier.

Si la Convention m’a semblé un peu trop « conventionnelle », par rapport à une ville bouillonnante, il n’en demeure pas moins que le Rotary est bien  toujours debout et plane même  à haute altitude, avec autant d’enthousiasme, car comme le disait, très justement, SENEQUE :

« Demain sera pire, si nous ne faisons rien »

Et nous en avons bien conscience, si nous voulons renforcer l’image et la position du Rotary dans le monde.

Sans oublier du reste que ce Rotary, et ces Conventions Internationales le démontrent aisément, est une source de plaisir entre amis et doit le rester.

 Francis Nidecker, responsable de la LDG